« J’ai toujours payé mes poissons à leur juste prix donc un prix élevé car je n’achète que du très bon poisson ; notre taille artisanale nous oblige à n’acheter que de petites quantités, sélectionnées sur un seul critère : l’excellence » dit Thierry Jourdan. Les clients de La Quiberonnaise le savent, les prix sont un peu au-dessus de la moyenne (tous circuits confondus), les stocks sont limités mais le goût est inimitable. La Quiberonnaise a ainsi figuré parmi les 6 lauréats des Talents du Goût 2007.
L’usine suit d’ailleurs la saisonnalité des captures de poissons :
Février : le congre est pêché en Atlantique et arrive à l’usine pour la fabrication de la soupe de poisson,
Mars : le maquereau Scomber Scombrus est pêché en Atlantique pour être mis en boîte à la main, avec notamment du laurier sauvage de Quiberon,
Mai/octobre : plus de 100 tonnes de sardines fraîches, pêchées à 95 % sur le littoral atlantique, arrivent pour être mises en boîtes « à l’ancienne » selon la même recette depuis 1921,
Août/septembre : le thon blanc germon est pêché en Atlantique Nord-est pour être mis en boîte à la main. Ultra sélectionné par les Jourdan pour ses qualités nutritionnelles et gustatives, c’est la petite production « haut de gamme » de la Quiberonnaise.
Les tartinables de poisson dont le taux de chair minimum est de 70 % sont fabriqués entre février et avril.
Décembre/janvier : nettoyage complet, arrêt des machines et maintenance.
Petite particularité : toutes les boîtes de sardines de La Quiberonnaise sont millésimées (c’est écrit sur chaque boîte) pour la bonne et simple raison qu’elles sont fabriquées dans l’année, avec la pêche de la saison ! Telles un grand vin, elles se bonifient en s’imprégnant des huiles de qualité qui les entourent et peuvent ainsi vieillir jusqu’à 5 ans.